Les pesticides naturels des Mayas

Comment la civilisation antique Maya cultivait de manière biologique et luttait contre les ravageurs naturellement ?
Avec une telle utilisation généralisée des pesticides sur les cultures à travers le monde et l’insistance avec laquelle les industriels et certains agriculteurs nous confirment que ses produits sont nécessaires pour une culture réussie, on pourrait commencer à se demander exactement comment on a réussi à produire suffisamment de nourriture pour survivre avant que ce poison relativement moderne ait pris racine.
Quelques indices peuvent être trouvés dans les méthodes agricoles utilisées par les Mayas. Les Maya ont vu le maïs comme un cadeau des dieux et un grand soin a été pris dans l’élaboration de sa culture. Ce fut à juste titre, l’un des systèmes le plus performant et efficace de culture autonome sur la planète depuis des milliers d’années.
Les connaissances acquises durant des millénaires d’expérience pourraient être utilisées pour aider à la croissance des cultures biologiques d’aujourd’hui. Les rapports du Yucatan Times disent que l’une des clés de leur succès est leur connaissance approfondie des “photopériode”, qui correspondent aux moments de la journée, lorsque les plantes sont exposées à la lumière du soleil. En prenant en compte les saisons solaires et lunaires, ainsi que ces photopériodes, une meilleure floraison peut être atteinte, stimulant ainsi de meilleurs rendements de de fruits et de légumes.
Les pesticides naturels tirés de la phytothérapie
En outre, la culture maya bénéficie d’une très bonne connaissance de la médecine à base de plantes. Appliquée à la guérison naturelle, mais aussi au contrôle des parasites et des champignons sur les cultures.
Par exemple, le margousier (Azadirachta indica) présente un grand nombre d’applications. Cet arbre à croissance rapide peut atteindre près de 20 mètres et ses feuilles peuvent traiter une foule de maladies. Le cholestérol, l’hypertension et le diabète sont que quelques-unes des maladies qu’il peut aider à traiter. Il possède également des qualités antibactériennes, ce qui signifie qu’il peut agir positivement sur les problèmes de peau et peut même aider à débarrasser le corps des impuretés.
Ses utilisations dans les cultures sont tout aussi impressionnantes. En fait, il a été prouvé très efficace pour lutter contre l’une des menaces les plus dangereuses pour la culture de produits : la mouche blanche.

Jusqu’à 90 pour cent efficace
Le Neem (Margousier) est remarquablement puissant pour lutter contre les insectes, avec une de ses composantes, l’azadirachtine, considérée efficace à 90 pour cent dans la lutte antiparasitaire. Ce produit chimique peut être trouvé non seulement dans les feuilles de l’arbre, mais aussi dans le bois et les graines. Il ne provoque pas la mort instantanée comme les pesticides chimiques. Au lieu de cela, il repousse les insectes et sert d’anti-appétant, poussant essentiellement les insectes à préférer mourir de faim plutôt que de manger la plante qui a été traitée avec le neem. S’ils le mangent de toute façon, le neem aura un effet contraceptif, interrompant ainsi leur cycle de vie en veillant à ce qu’ils ne pondent pas d’œufs.
Les plantes qui ont été traitées avec l’arbre de neem sont sans danger pour les insectes bénéfiques comme les papillons et les abeilles, effectivement il affecte uniquement les insectes qui se nourrissent des tissus de la plante.
Un autre avantage de l’utilisation du neem est qu’il est biodégradable, ce qui signifie qu’il se décomposera rapidement et facilement. Contrairement aux pesticides chimiques, il ne nuit pas aux oiseaux, aux mammifères ou aux vers de terre.

L’action insecticide du Neem peut remplacer l’utilisation des pesticides et des produits chimiques, veiller à ce que le produit ne soit pas contaminé. Les Mayas le combinait avec leur maîtrise de la préparation du sol et de compostage pour obtenir des résultats impressionnants.
Un chercheur maya et spécialiste de la culture Caamal Itza estime que ces connaissances traditionnelles doivent être diffusées et conservées afin d’aider à promouvoir les méthodes de production des aliments plus respectueuses de l’environnement.
Comme la demande pour les produits biologiques ne cesse d’augmenter, c’est maintenant un excellent moment pour certaines de ces méthodes de recueillir un peu plus de faveur. Pourquoi s’entêter à asperger des produits chimiques connus pour causer le cancer, quand ont pourrait choisir des méthodes éprouvées pour cultiver avec des pesticides naturels ?
Commentaires
Le 21/11/2021 à 13:52, lienard a dit :
merci pour les bons conseils recus a bientot
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