Sécheresse Vaginale Aiguë : Les Meilleurs Soins Naturels

Certaines femmes comparent leur sécheresse vaginale à du papier de verre dans leur intimité. D’autres disent que ça devient si aigu que des fissures se forment dans leurs parois vaginales. Voici quelques remèdes topiques naturels pour traiter la sécheresse vaginale excessive.

Pardonnez-moi pour ces images douloureuses et déstabilisantes !

Sécheresse vaginale, Quels sont les symptômes ?

Malheureusement, plus de la moitié des femmes souffrent d’atrophie vaginale et de sécheresse vaginale à un moment ou à un autre de leur vie, surtout après la ménopause – et cette condition peut constituer un obstacle sérieux aux rapports sexuels. En plus de la douleur ou des saignements pendant les rapports sexuels, les symptômes qui peuvent survenir en tout temps comprennent l’irritation vaginale, la sensibilité et les démangeaisons vaginales, ainsi que des mictions douloureuses et/ou l’incontinence urinaire.

Les causes les plus courantes de la sécheresse vaginale

Les femmes, jeunes et âgées, sont toutes touchées par la sécheresse vaginale. Les raisons peuvent être physiques, médicales, mais aussi psychologiques. Les causes possibles sont les suivantes :

• Ménopause
• Le stress et la tension mentale
• Contraceptifs hormonaux (en particulier la micropilule)
• Maladies comme le diabète sucré et la sclérose en plaques
• Chimiothérapie, radiothérapie et traitement anti-hormonal pour certains types de cancer
• Forte consommation d’alcool et de cigarettes
• Déséquilibre hormonal

L’hormonothérapie substitutive orale améliore la lubrification vaginale… mais elle coûte cher en augmentant le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de caillots sanguins et de cancer du sein.

Aussi, si vous (ou la femme que vous aimez) avez des problèmes d’atrophie vaginale et de sécheresse vaginale, vous cherchez certainement des remèdes pour traiter le problème sans prendre de tels risques.

Après maintes recherches et lectures, je suis tombée sur le livre de Laurie Steelsmith, ND, LAc, co-auteure de Great Sex, Naturally. Elle aborde dans son livre plusieurs thérapies naturelles sûres et efficaces qui atténuent le problème. Et il n’est même pas nécessaire d’avaler des pilules, puisque les remèdes qu’elle recommande sont appliqués par voie topique.

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Comment se déclare l’atrophie vulvaire ou une sécheresse vaginale ?

L’atrophie et la sécheresse vaginales, sont définie comme “la diminution de la taille, la réduction de l’élasticité, l’amincissement ou la fragilité accrue des tissus vaginaux, accompagnée d’une réduction de la lubrification naturelle du vagin“.

À mesure que la barrière protectrice des muqueuses du vagin se brise, le risque de vaginite (inflammation du vagin) est accru… des fissures ou des plaies dans les parois vaginales peuvent se produire… et il y à un risque accru d’infections vaginales à levures et bactériennes. Évidemment, cela peut rendre les rapports sexuels insupportables pour une femme (et sûrement inconfortable pour son partenaire).

En cas de sécheresse vaginale légère rendant les rapports sexuels un peu inconfortables, vous n’aurez probablement besoin d’utiliser un lubrifiant personnel juste avant les rapports sexuels. Vous trouverez dans les magasin bio et pharmacies des lubrifiants 100% naturels à l’Aloe Vera.

Cependant, pour les symptômes plus graves de la maladie vaginale aiguë, il est probablement préférable d’essayer des applications régulières d’un produit topique qui rendra le vagin plus sain, lubrifié, flexible.

Sécheresse vaginale aiguë, les traitements topiques naturels

Si vous soupçonnez souffrir d’une maladie vésicale, votre première étape consiste à consulter votre gynécologue, votre médecin de premier recours ou votre naturopathe pour confirmer le diagnostic et discuter des options de traitement qui seraient sûres et efficaces pour vous.

Les remèdes naturels contre les atrophies et sécheresses vaginales que la Docteure Steelsmith recommande le plus souvent à ses propres patientes, se présentent sous la forme de suppositoires vaginaux. Ils aident à restaurer l’intégrité de la barrière protectrice des muqueuses du vagin.

Ne laissez pas l’idée des suppositoires vous déranger – ils sont petits et glissants et ils sont faciles à insérer. Tout ce qu’il faut faire, c’est de insérer doucement le suppositoire dans votre vagin à l’heure du coucher et de le laisser agir pendant la nuit. (Vous devrez peut-être porter une culotte.)

Avec l’accord de votre médecin, vous pouvez essayer l’un ou l’autre des traitements naturels suivants suggère le Dr Steelsmith. Si vous n’obtenez pas de soulagement dans un délai d’un mois, essayez l’autre pendant un mois… ou essayez les deux à la fois pendant un mois. Typiquement, l’amélioration est observée en quelques semaines. Si les suppositoires vous aident, votre médecin peut vous recommander de continuer à les utiliser aussi longtemps que vous le souhaitez.

Posologie type : Un suppositoire placé dans le vagin à l’heure du coucher chaque nuit, puis tous les deux ou trois soirs après deux semaines.

Suppositoires de vitamine E

Ces effets agissent en stimulant la muqueuse du vagin et de la vulve, en augmentant l’hydratation protectrice et en diminuant le risque d’infection. Les suppositoires de vitamine E sont sans danger. Ils sont vendus en vente libre dans de nombreux magasins diététiques et en ligne ici par exemple.

Suppositoires de l’actée à grappes noires et de l’igname sauvage

Ce type de produit combiné ne contient pas d’hormones. Cependant, l’actée à grappes noires a des composants actifs qui peuvent avoir de légers effets semblables aux œstrogènes sur vos tissus… tandis que l’igname sauvage peut avoir des effets semblables à ceux de la progestérone et des effets semblables aux œstrogènes. Ces deux ingrédients aident à améliorer la lubrification vaginale et favorisent la santé des tissus vaginaux. Ces suppositoires sont disponibles auprès de médecins naturopathes agréés.

Bien que vous puissiez les trouver en ligne sans ordonnance, il est préférable de les utiliser sous surveillance médicale parce qu’ils peuvent ne pas convenir aux personnes ayant des antécédents médicaux tels que le cancer du sein ou de l’utérus, les caillots sanguins, les maladies du foie, les troubles convulsifs, les accidents vasculaires cérébraux ou la déficience en protéines S.

Quand consulter ?

Chaque vagin forme un fluide. C’est tout à fait normal et également important. Il crée dans le vagin les conditions propices à la multiplication des bactéries importantes. Parmi celles-ci figurent les lactobacilles. Les lactobacilles contribuent à une flore vaginale saine dans laquelle les germes pathogènes ne peuvent pas se propager. Cependant, si la peau du vagin est trop sèche, des déchirures douloureuses se produisent plus souvent. Ainsi, les germes pathogènes peuvent également provoquer des infections plus facilement.

Si la douleur, des sensations de brûlures (vulvodynie), des démangeaisons et un vagin très sec persistent, il est important de consulter un médecin. Il traitera les symptômes et examinera également s’il y a une infection vaginale. Certains symptômes tels qu’un changement d’écoulement ou une sensation de brûlure en urinant peuvent fournir d’autres indices. En cas de doute, un auto-test détermine la présence et le type d’infection vaginale. Toutefois, elle ne remplace pas une visite chez le médecin.

Si votre sécheresse vaginale aiguë se poursuit malgré les traitements naturels ci-dessus, demandez à votre médecin de vous parler des hormonothérapies topiques sur ordonnance seulement, suggère le Dr Steelsmith. Une autre option sera les suppositoires vaginaux contenant de la DHEA, une hormone qui soulage la sécheresse vaginale tout en stimulant la libido et l’énergie et en réduisant le stress.

Une option est une crème vaginale à l’estriol, un œstrogène plus faible. Elle présente moins de risques d’effets secondaires que l’estradiol en hormonothérapie.

Les femmes avec antécédents de cancers liés à l’œstrogène devraient éviter DHEA et œstrogène. Pour d’autres, ces thérapies combattent efficacement la sécheresse vaginale.

FAQs : Questions fréquemment posées sur la sécheresse vaginale :

Que puis-je faire pour stopper la sécheresse vaginale ?

Le traitement le plus courant de la sécheresse vaginale due à de faibles niveaux d’œstrogènes est l’œstrogénothérapie topique. Celles-ci remplacent une partie de l’hormone que votre corps ne fabrique plus. Cela soulage les symptômes vaginaux sans ajouter autant d’œstrogènes que les pilules hormonales.

Pourquoi est-ce que je me dessèche tout d’un coup ?

La sécheresse vaginale peut avoir des causes physiques ou psychologiques. La lubrification vaginale est souvent étroitement liée aux niveaux d’œstrogènes, une hormone qui change à différents stades de la vie. Les médicaments (y compris les contraceptifs hormonaux) peuvent provoquer une sécheresse vaginale.

Comment une femme peut-elle augmenter sa lubrification ?

Des études indiquent que soja, graines de lin et vitamine E peuvent augmenter l’œstrogène et l’humidité vaginale. Les savons et produits d’hygiène parfumés ou même un stress excessif peuvent également augmenter la gravité de la sécheresse vaginale.

Quels sont les aliments qui augmentent la lubrification féminine ?

Un régime alimentaire riche en acides gras peut contribuer à produire une lubrification vaginale supplémentaire. Le potiron cru, les graines de sésame et de tournesol, ainsi que les poissons comme le saumon, sont riches en acides gras. Les suppléments de vitamines A et B et le bêta-carotène ont également une teneur élevée en acides gras oméga 3.

Pourquoi mes rejets vaginaux deviennent-ils croûtés ?

Si les pertes deviennent croûteuses au contact de l’air, c’est normal. Toutefois, attention aux écoulements irritants, décolorés ou malodorants. Ceux-ci peuvent indiquer une infection : consultez votre médecin.

Quels sont les symptômes d’un faible taux d’œstrogènes ?

Les symptômes courants d’un faible taux d’œstrogènes sont les suivants :

• des relations sexuelles douloureuses dues à un manque de lubrification vaginale.
• une augmentation des infections des voies urinaires (IU) due à un amincissement de l’urètre.
• des règles irrégulières ou absentes.
• des sautes d’humeur.
• des bouffées de chaleur.
• une sensibilité des seins. des maux de tête ou une accentuation de migraines préexistantes. dépression.