Saignement de nez à répétition ? Ces plantes méconnues peuvent vous soulager
Par Phil A.
, le
5 mai 2025
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Un saignement de nez, c’est toujours impressionnant. On sent un liquide couler, on pense à un rhume, et en regardant le mouchoir… surprise : c’est du sang. Panique à bord ? Pas la peine. Même si la scène peut être spectaculaire, dans la majorité des cas, il s’agit d’un phénomène bénin et temporaire. L’essentiel est de savoir réagir calmement.
Asseyez-vous ou restez debout, surtout pas allongé.
Penchez légèrement la tête vers l’avant (et non vers l’arrière !).
Prenez un mouchoir ou un linge propre pour recueillir le sang.
Pincez vos narines juste sous l’arête osseuse, entre le pouce et l’index.
Maintenez cette pression pendant 10 minutes sans relâcher, même si vous avez l’impression que ça s’est arrêté.
Une fois le saignement stoppé, évitez de vous moucher ou de faire un effort physique pendant au moins 24 heures.
Important : ne penchez pas la tête en arrière. Le sang pourrait couler dans la gorge, provoquant des nausées, voire des vomissements.
Si le saignement persiste après deux tentatives de 10 minutes, il est préférable de consulter un professionnel de santé.
D’où vient ce sang ? Les causes les plus courantes
Dans la majorité des cas, les saignements de nez proviennent de la partie antérieure du nez, où les petits vaisseaux sanguins sont très proches de la surface. Ces capillaires sont fragiles et peuvent se rompre facilement.
Causes fréquentes :
Air sec, particulièrement en hiver avec le chauffage.
Rhume ou sinusite, qui irritent la muqueuse nasale.
Allergies, notamment si elles entraînent des démangeaisons ou des frottements.
Médicaments asséchants comme les antihistaminiques.
Grattage ou mouchage trop vigoureux.
Chocs légers au nez.
Plus rarement, le saignement peut venir de l’arrière du nez. Ce type de saignement (dit “postérieur”) est plus fréquent chez les personnes âgées ou hypertendues, et nécessite une prise en charge médicale.
Ce que dit votre nez sur votre santé
Un saignement ponctuel n’a rien d’inquiétant. Mais si cela devient récurrent (plus d’une fois par semaine), cela mérite un avis médical. Cela peut révéler :
une fragilité des capillaires,
une inflammation chronique,
une hypertension artérielle,
un trouble de la coagulation,
voire, dans de rares cas, la présence d’une lésion comme un polype ou un petit ulcère.
Chez les adolescents, les saignements répétés sont souvent liés à des allergies mal soignées. Chez les adultes, l’hypertension est une cause fréquente.
L’approche naturelle : ces plantes qui aident
Si vous cherchez une approche douce et naturelle pour limiter les saignements, deux plantes se distinguent :
Le pourpier
Riche en vitamines, cette plante potagère a aussi une action sur la coagulation sanguine. Elle est utile si vous avez tendance à avoir un sang trop “clair”.
En salade, elle se consomme crue.
En tisane : 20 à 30 g par litre d’eau, à boire 2 à 3 fois par jour.
La bourse-à-pasteur
Moins connue, cette plante est pourtant utilisée depuis des siècles pour ses propriétés hémostatiques.
Elle agit à la fois sur la coagulation et sur la tension artérielle, ciblant ainsi deux causes majeures des saignements de nez.
À prendre en infusion (30 à 60 g/litre) ou sous forme de teinture mère.
Prévenir plutôt que guérir
Quelques gestes simples peuvent réduire significativement la fréquence des saignements :
Utiliser un humidificateur d’air à la maison, surtout l’hiver.
Appliquer une crème ou pommade grasse (comme une pommade à la vitamine A ou une crème antibiotique) dans les narines le soir.
Éviter de gratter ou de se moucher trop fort.
Porter un casque ou une protection lors des activités sportives à risque.
Petit geste utile : appliquez une noisette de pommade sur un coton-tige et étalez-la délicatement sur la cloison nasale, surtout en période froide.
Et si c’était un signal d’alarme ?
Parfois, un saignement de nez fréquent peut être le symptôme silencieux d’un autre problème. C’est le cas notamment chez les personnes consommant certaines substances comme la cocaïne par voie nasale. La répétition des saignements doit alors inciter à ouvrir le dialogue, et à consulter un professionnel ou un adulte de confiance.
Un saignement de nez est souvent impressionnant, mais rarement grave. En adoptant les bons gestes et en observant les signaux de son corps, il est possible non seulement d’agir efficacement, mais aussi de prévenir leur apparition. Si les épisodes deviennent trop fréquents, mieux vaut en parler à un médecin. Dans bien des cas, une simple plante ou une meilleure hygiène de vie peut suffire à tout changer.
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Phil A.
Moi-même, fondateur de Remèdes-de-grand-mere.com, passionné de sport, de nature et de remèdes naturels, Ma passion dévorante pour les médecines alternatives et les choses simples, m'ont poussées à créer ce site.
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