Envie de bébé ? Voici les aliments à privilégier pour soutenir votre fertilité

Décider d’avoir un enfant est une aventure intime, pleine d’émotions, de questionnements et parfois d’attente. Si les facteurs de fertilité sont nombreux, l’alimentation joue un rôle que l’on sous-estime souvent. Non, il ne s’agit pas de suivre un régime draconien, mais plutôt d’adopter une alimentation équilibrée qui soutient le corps, les hormones… et donc la fertilité.

Voici un tour d’horizon des aliments à privilégier pour donner à votre corps toutes les chances de concevoir.

Les protéines : la base de tout

Les protéines jouent un rôle majeur dans la fabrication des cellules, y compris les ovocytes et les spermatozoïdes. Privilégiez les viandes maigres comme le poulet, la dinde ou encore le bœuf maigre. Ces sources apportent également du fer, un minéral clé pour l’ovulation.

L’astuce : viser deux portions de protéines animales ou végétales par jour pour soutenir les besoins du corps sans surcharge.

Les poissons gras riches en oméga-3

Le saumon, le maquereau ou le hareng sont riches en acides gras oméga-3. Ces graisses participent à l’équilibre hormonal, réduisent l’inflammation et favorisent la régularité du cycle menstruel.

À consommer deux fois par semaine, en privilégiant les poissons à faible teneur en mercure.

Le lait entier… avec modération

Une portion de lait entier par jour pourrait avoir un effet bénéfique chez certaines femmes souffrant de troubles de l’ovulation. Attention toutefois à l’apport en graisses saturées. Si vous êtes sujette à l’embonpoint, préférez le lait demi-écrémé.

Céréales complètes et sucres non raffinés

Les glucides à index glycémique élevé peuvent déséquilibrer les hormones, surtout en cas de SOPK. Misez sur des aliments complets : pain complet, riz brun, quinoa, avoine… qui favorisent une glycémie stable et apportent de l’acide folique, indispensable dès les premières semaines de grossesse.

Baies rouges et antioxydants

Framboises, myrtilles, mûres : ces petits fruits sont riches en antioxydants, qui protègent les cellules reproductrices des dommages oxydatifs. Ils sont également bons pour le sperme. Un encas parfait à partager en duo.

L’igname sauvage : un cas particulier

Des études ont observé un taux plus élevé de grossesses gémellaires dans les populations consommant régulièrement de l’igname sauvage. Ce tubercule contiendrait des phytoœstrogènes favorables à l’ovulation.

Les huîtres (ou le zinc autrement)

Elles sont riches en zinc, un minéral indispensable à la production d’ovules et à la régularité du cycle. Pas fan de fruits de mer ? Optez pour les œufs, les graines de courge ou les noix.

Vitamines et compléments ciblés

Acide folique, fer, zinc, vitamine D : les micronutriments sont essentiels à la fertilité. L’acide folique en particulier est recommandé dès la période de conception, à raison de 400 mcg/jour.

Demandez conseil à votre médecin pour choisir un complément adapté.

Les œufs, un concentré de choline

Riches en protéines et en choline, les œufs soutiennent le développement de l’embryon. Ce nutriment est difficile à obtenir uniquement via les vitamines : privilégiez l’alimentation.

Légumes crucifères : équilibre hormonal

Chou-fleur, brocoli, chou kale… Ces légumes contiennent des composés qui aident le foie à mieux métaboliser les œstrogènes, ce qui peut être utile en cas de troubles comme l’endométriose ou les fibromes.

Carottes et bêta-carotène

La couleur orange cache un atout de taille : le bêta-carotène, qui contribue à l’équilibre hormonal et pourrait prévenir certaines fausses couches.

Les aliments alcalins comme les carottes aident aussi à maintenir un environnement corporel favorable à la fertilité.

L’ananas et la bromélaïne

Riche en enzymes anti-inflammatoires, l’ananas pourrait aider à faciliter l’implantation de l’embryon. Préférez-le frais et évitez les suppléments concentrés de bromélaïne sans avis médical.

Les bananes et la vitamine B6

Une carence en vitamine B6 peut déséquilibrer le cycle menstruel et affecter la qualité du sperme. Une banane par jour suffit souvent à combler les besoins de base.

Les aliments à éviter

• Poissons à forte teneur en mercure (thon rouge, espadon, requin)
• Graisses transformées (chips, plats industriels)
• Alcool et caféine en excès, qui peuvent nuire à l’hydratation des muqueuses vaginales
• Sucres raffinés, qui favorisent les pics de glycémie et dérèglent les hormones

Un équilibre à trouver, pas un régime à suivre

Inutile de chercher une recette miracle : la fertilité est un processus complexe. Mais en prenant soin de votre assiette, vous envoyez à votre corps un signal positif. Bougez régulièrement, dormez bien, hydratez-vous… et laissez faire la nature.