Les 7 races de chiens les plus sensibles à la canicule et comment les protéger efficacement cet été

Chaque été, la météo en France rappelle que le mois d’août ne se résume pas aux cigales et aux apéritifs en terrasse. Les vagues de chaleur se font de plus en plus fréquentes, et nos compagnons à quatre pattes préféreraient volontiers s’en passer. Si certains chiens trouvent refuge à l’ombre sans difficulté, d’autres vivent la canicule comme une véritable épreuve, frôlant parfois le supplice. Comment identifier les races particulièrement sensibles à la chaleur et, surtout, garantir leur sécurité lorsque les températures grimpent ? Voici l’essentiel pour éviter la surchauffe estivale et des visites chez le vétérinaire qui pourraient aisément être prévenues.

Ces chiens qui redoutent le plus les coups de chaud : zoom sur les 7 races les plus sensibles

Face à la canicule, tous les chiens n’ont pas les mêmes capacités d’adaptation. Leur morphologie joue un rôle déterminant : museau aplati, pelage dense, surpoids… autant de facteurs handicapants en période estivale. Certaines races subissent de surcroît des problèmes respiratoires ou une faible tolérance à l’effort physique, y compris par temps modéré. Cette combinaison les rend particulièrement vulnérables dès les premiers signes de chaleur.

Parmi les chiens les plus exposés aux risques liés à la température élevée, sept races imposent une attention renforcée :

• Le Bouledogue français
• Le Carlin
• Le Bulldog anglais
• Le Cavalier King Charles
• Le Dogue de Bordeaux
• Le Chow-Chow
• Le Terre-Neuve

Leur particularité : un physique loin d’être adapté à l’évacuation de la chaleur. Les races brachycéphales sont handicapées par leur museau court, tandis que d’autres souffrent d’une fourrure épaisse ou d’une carrure imposante. Certains petits gabarits s’essoufflent également très vite. Leur organisme peine à maintenir une température adéquate et s’épuise rapidement. Ainsi, chez le Carlin, une simple marche au soleil peut s’apparenter à une épreuve de fond, tandis que le Chow-Chow, avec sa toison abondante, subit la chaleur comme s’il portait une doudoune en plein été.

Un chien éprouvant des difficultés avec la chaleur se mettra à haleter fortement, deviendra apathique, et pourra même tituber. Les signes d’alerte incluent un halètement intensif, des gencives d’un rouge éclatant, des vomissements et des difficultés à se déplacer. Il est alors impératif d’agir rapidement, car le coup de chaleur constitue une urgence absolue pour sa santé.

Les pièges de l’été : ce qu’il faut absolument éviter pour ne pas mettre votre chien en danger

L’une des erreurs les plus fréquentes est de sous-estimer la brutalité avec laquelle la chaleur peut devenir fatale à un chien. Dix minutes dans une voiture, même fenêtre entrouverte, suffisent à provoquer un drame. Autre danger souvent méconnu : promener son chien aux heures les plus chaudes, lorsque le bitume brûle et que l’air devient irrespirable — même pour les races supposées robustes.

Contrairement à une idée reçue, un pelage court n’offre pas une protection efficace contre la chaleur, et les chiens ne sont pas forcément amateurs de températures élevées, même s’ils aiment s’allonger au soleil à l’occasion. Évitez absolument les efforts soutenus, comme le jogging de midi ou les sessions de jeu intenses en plein soleil, sous prétexte que « ça leur fait du bien ». De tels comportements les exposent à des malaises graves.

Parmi les scénarios à risque, il faut être très attentif au coup de chaleur lors des voyages : en train, en voiture ou en camping-car. Les rassemblements familiaux sans ombre ni eau fraîche constituent également des environnements dangereux. Enfin, méfiez-vous des gâteries improvisées : proposer des glaces ou des restes de table trop salés accroît les risques digestifs et aggrave le stress thermique.

Conseils malins et gestes indispensables pour un été tout en fraîcheur

Prenez l’habitude de privilégier les promenades très tôt le matin ou tard le soir, lorsque la température baisse sensiblement. L’accès permanent à une eau propre et fraîche (jamais glacée) est absolument essentiel. Il est recommandé de mouiller régulièrement les zones dépourvues de poils — ventre, coussinets, intérieur des cuisses — avec un linge humide ou un brumisateur, afin d’apporter un soulagement rapide. Ces petits gestes contribuent véritablement au bien-être de votre animal.

Pour améliorer leur confort, installez des espaces ombragés dans le jardin ou sur le balcon. Les tapis rafraîchissants ou serviettes humidifiées offrent des abris précieux. Lors des sorties, évitez impérativement les surfaces brûlantes (asphalte, sable, trottoirs) et privilégiez les zones enherbées ou la terre battue, qui limitent les risques de brûlures aux coussinets.

Quelques habitudes simples peuvent tout changer : encouragez le repos durant l’après-midi, préparez des friandises glacées à base d’eau et de croquettes (sans sucre ni sel), brossez l’animal pour éliminer le sous-poil mort, gardez un œil sur son appétit et sa vitalité. Les accessoires spécialisés — gilets rafraîchissants ou fontaines à eau – s’avèrent particulièrement utiles pour les races les plus sensibles.

Une règle incontournable doit être respectée : ne laissez jamais un chien enfermé dans une voiture, même pour un court laps de temps. Les coups de chaleur ont des conséquences dramatiques et la prévention demeure la meilleure arme contre l’imprévu durant l’été.

Pour savourer les beaux jours sans mauvaise surprise, il est crucial de rester vigilant avec les chiens les plus fragiles, notamment ceux à museau aplati ou à toison dense. Anticiper, c’est protéger : espace ombragé, eau en abondance, activités modérées et surveillance des moindres signaux de malaise. Rien n’égale un été complice et serein, à l’écart des coups de chaud, sous les rayons parfois intenses du soleil français !