Santé et Bien-être

La façon que vous avez de déguster une glace peut provoquer des maux de gorge récurrents : le conseil des experts

Par Phil A. , le 2 septembre 2025 — Push - 7 minutes de lecture
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Les beaux jours riment souvent avec un cornet de glace à la main, partagé entre amis ou savouré en famille. Mais ce plaisir sucré et rafraîchissant s’accompagne parfois d’un revers inattendu : des maux de gorge persistants, parfois si récurrents qu’ils gâchent la saison. Faut-il s’inquiéter de sa façon de manger une glace ? Ce geste anodin aurait-il en réalité plus d’impact sur notre santé que l’on croit ?

Mords dans ta glace… et ta gorge trinque !

Sous la chaleur étouffante de l’été, qui n’a jamais été tenté d’engloutir sa glace en quelques bouchées ? Pressés par la gourmandise — ou la peur de se retrouver avec une flaque fondue —, il est fréquent d’avaler sa glace trop rapidement. Rares sont ceux qui prennent vraiment le temps de la savourer doucement, entre deux conversations ou au fil d’une promenade.

Ce réflexe est pourtant lourd de conséquences pour la gorge. L’exposition brusque et répétée au froid extrême déclenche un véritable « choc thermique » pour les muqueuses pharyngées. En effet, lorsque l’on mord d’un coup dans une boule bien givrée, les tissus sensibles de la gorge ne disposent pas du temps nécessaire pour s’adapter à la température. Cette agression répétée peut fragiliser les défenses locales et ouvrir la voie à des petits maux de gorge qui s’installent.

Le choc thermique, ce redoutable ennemi : Les muqueuses, qui tapissent l’intérieur de la gorge, ont pour mission de filtrer et protéger contre les agents extérieurs. Or, une baisse brutale de température va irriter leur surface, leur faisant perdre une partie de leur efficacité. Résultat : micro-lésions, petite inflammation et surtout, une sensation de gorge qui gratte ou pique… Et ce phénomène est bien réel, pas une simple légende urbaine !

Attention à l’effet yoyo des températures : un terrain propice aux irritations

L’été réserve aussi son lot de variations de température redoutables pour la gorge : passage de la terrasse ensoleillée à la boutique climatisée, alternance entre un cornet glacé et un cappuccino brûlant, sans oublier ces trajets en voiture réfrigérée après une balade caniculaire. Les muqueuses, déjà éprouvées par le froid de la glace, se retrouvent continuellement sollicitées.

Cet effet yoyo met sérieusement à l’épreuve l’immunité locale. L’accumulation de micro-agressions, entre chaud et froid, crée un terreau idéal pour les inflammations chroniques. Un climat sec, la climatisation excessive ou une gorgée de thé bouillant après la glace peuvent amplifier ce phénomène. De quoi comprendre pourquoi, parfois, le mal de gorge persiste au lieu de disparaître aussi vite qu’une glace au soleil !

L’enchaînement des extrêmes (boissons fraîches puis chaudes, passage d’un environnement climatisé à l’extérieur) fragilise le film protecteur de la gorge. La bonne vieille astuce de « boire chaud après froid » pourrait ainsi faire plus de mal que de bien si elle est systématique !

Un mal de gorge qui persiste, le signal d’alerte à écouter

Un picotement ou une gêne passagère après une glace reste classique, mais lorsque la douleur persiste ou devient récurrente, il ne faut pas l’ignorer. Surtout lorsque cela s’accompagne d’une sensation de sécheresse, d’une toux irritative ou même d’une difficulté à parler ou à avaler.

Une gorge qui gratte plusieurs jours d’affilée, une sensation de brûlure qui s’intensifie le matin ou le soir, ou encore une douleur localisée qui tend à s’aggraver, sont autant de signaux d’alarme. L’organisme nous envoie ainsi le message qu’il est temps de changer certaines habitudes.

En présence de fièvre, de difficultés respiratoires, d’une voix éteinte sur plusieurs jours ou d’une douleur qui ne cède pas avec le repos, il est recommandé de consulter un professionnel de santé. Dans tous les cas, la répétition de ces épisodes n’est pas à banaliser, surtout chez les plus jeunes et les personnes dont l’immunité est fragilisée.

Adoptez la dégustation « slow ice cream » : plaisir et prévention réunis

Ne pas se priver du plaisir d’une glace, mais la savourer différemment pour éviter les maux de gorge : telle est la philosophie « slow ice cream ». Prendre le temps de laisser fondre délicatement la glace en bouche avant de l’avaler permet à la gorge de mieux supporter le froid. Cette astuce simple offre deux avantages : profiter au maximum des arômes et protéger la muqueuse pharyngée !

Il est conseillé d’espacer les bouchées et de privilégier de petites quantités à la fois. Préférer lécher la glace plutôt que de la croquer à pleines dents limite considérablement le choc thermique.

Si la gorge commence à tirailler pendant la dégustation, s’accorder une ou deux minutes de pause et boire quelques gorgées d’eau à température ambiante aide à apaiser la zone irritée. Après une glace, évitez de consommer des boissons très chaudes ou très froides dans l’immédiat.

Les glaces à éviter (ou à privilégier) pour une gorge en paix

Toutes les glaces ne se valent pas face au risque d’irritation. Les glaces très dures, type bâtonnets glacés industriels, s’avèrent souvent plus agressives pour la muqueuse. Mieux vaut privilégier les sorbets à consistance plus fondante, ou encore les crèmes glacées moins froides, sorties quelques minutes à l’avance du congélateur. Cela permet de réduire la brutalité du contact avec la gorge.

Certains parfums, notamment ceux très marqués (agrumes, menthe forte…), peuvent accentuer la sensation de picotement. À l’inverse, les goûts plus doux (vanille, fruits rouges, yaourt) sont généralement mieux tolérés en cas de gorge sensible.

Les alternatives maison, comme les glaces « minute » préparées avec des fruits frais mixés et un peu de lait végétal, ménageant la texture et adaptant la température, constituent également une délicieuse option pour continuer à se rafraîchir sans risque.

Des habitudes simples à adopter pour profiter de l’été sans tracas

Après une gourmandise glacée, quelques gestes faciles peuvent aider à limiter l’impact sur la gorge : attendre quelques minutes avant de boire une boisson chaude, ou simplement rincer doucement la bouche avec un peu d’eau à température ambiante. Cela réduit les irritations dues au froid et aide à maintenir l’équilibre thermique de la zone.

En cas de prédisposition aux maux de gorge, il peut être utile de renforcer sa gorge avant et après la dégustation : boire de l’eau régulièrement, éviter de parler immédiatement après avoir consommé sa glace, ou encore, en prévention, miser sur une alimentation riche en fruits et légumes pour soutenir l’immunité globale.

Pendant les périodes de canicule, attention aux variations soudaines de température : préférer des endroits ombragés à la climatisation intense, et accorder le temps nécessaire à son corps pour s’adapter, c’est aussi prendre soin de sa gorge.

Synthèse : savourer sans danger, c’est possible !

Ce qu’il faut retenir, c’est que le plaisir d’une glace n’est pas incompatible avec une gorge en pleine forme. Prendre le temps de la savourer, éviter les extrêmes thermiques et rester attentif aux signaux envoyés par son corps sont les meilleures stratégies pour prévenir les irritations. La gourmandise, oui, mais la précaution et la douceur avant tout !

Un peu d’attention, un zeste de bon sens, et l’été s’annonce frais, gourmand… et sans maux persistants. Alors, prêt à réinventer l’art de déguster sa glace sous le soleil ?

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Phil A.

Moi-même, fondateur de Remèdes-de-grand-mere.com, passionné de sport, de nature et de remèdes naturels, Ma passion dévorante pour les médecines alternatives et les choses simples, m'ont poussées à créer ce site.

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