Santé et Bien-être

Plage, piscine : pourquoi vous devriez adopter ce geste en sortant de l’eau pour protéger vos oreilles

Par Phil A. , le 5 septembre 2025 — Push - 7 minutes de lecture
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Sous le soleil mordant des vacances, entre deux plongeons rafraîchissants, il n’est pas rare de ressentir un drôle de “ploc” dans l’oreille. À la plage ou à la piscine, l’été réserve son lot de petits désagréments, parfois ignorés, parfois banalisés. Pourtant, un geste d’apparence anodine peut devenir le secret d’une saison sereine… et éviter bien des galères auditives.

Baignades estivales : le faux ami des oreilles

L’été en France rime avec baignades, que ce soit dans les vagues de l’Atlantique ou les piscines municipales. On pense rarement à nos oreilles, et pourtant, elles affrontent chaque année un véritable festival d’agressions invisibles. Les eaux de baignade, aussi limpides paraissent-elles, recèlent parfois une véritable armée de micro-organismes prêts à saisir la moindre occasion pour s’inviter dans le conduit auditif.

Plages et piscines sont de véritables terrains de jeux pour bactéries et champignons : l’eau stagnante, les températures élevées et l’humidité ambiante offrent le décor idéal pour leur prolifération. La France connaît chaque année une hausse sensible des consultations pour infections auriculaires pendant la période estivale, preuve que ce danger est loin d’être une légende urbaine.

L’humidité persistante à l’intérieur du conduit auditif est l’un des facteurs les plus déterminants pour le développement de ces indésirables. L’eau bloquée facilite la macération, affaiblit la barrière naturelle de l’oreille et augmente la sensibilité locale. La peau, fragilisée, devient alors une porte d’entrée facile pour les agents infectieux.

L’ennemi numéro un : l’otite externe, fléau des beaux jours

L’otite externe, surnommée dans l’Hexagone « l’otite du baigneur », s’installe souvent par surprise après une journée de baignade. Elle se manifeste d’abord par une douleur localisée, parfois accompagnée de démangeaisons, de rougeur ou d’un léger écoulement. En l’absence de réaction rapide, l’infection peut devenir réellement pénible et gâcher l’ambiance estivale.

Les enfants, avec leurs innombrables va-et-vient dans l’eau et leur impatience lorsqu’il s’agit de s’essuyer, sont particulièrement exposés. Les nageurs réguliers, adeptes de piscine ou d’activités nautiques, en font aussi fréquemment les frais. Le conduit auditif moins protégé, un système immunitaire parfois immature ou affaibli, et l’oubli des mesures simples expliquent cette vulnérabilité.

Le secret d’une oreille en pleine forme : le séchage doux et attentif

Si un remède miracle existait, les ORL auraient bien moins de patients dès les premières chaleurs ! Et pourtant, c’est un geste d’une simplicité redoutable, mais déterminant, qui fait toute la différence : le séchage des oreilles au sortir de l’eau. Utiliser une serviette propre, douce et absorbante pour envelopper l’oreille et éponger l’eau piégée permet souvent de se prémunir contre la quasi-totalité des infections estivales.

Le secret réside dans la gestuelle : tapoter délicatement (et non frotter !) le pavillon de l’oreille, incliner la tête pour faciliter l’écoulement naturel, puis essuyer sans pénétrer dans le conduit auditif. Une serviette bien entretenue et individuelle évite la transmission de germes et maximise le confort, même avec la peau sensible des plus petits.

Parfois, certaines mauvaises habitudes persistent, comme le recours au coton-tige (même “spécial enfant”) pour tenter d’absorber l’humidité. Ce geste, loin d’aider, favorise plutôt les blessures, tasse le cérumen et accentue le risque d’infection. Autre erreur classique : souffler fort par le nez tout en se bouchant les oreilles (“manœuvre de Valsalva”) : si elle ne parvient pas à évacuer l’eau, elle peut, en revanche, créer des barotraumatismes… Un faux ami donc !

Eau salée, chlore et produits chimiques : ce qu’ils provoquent vraiment

On pense parfois que l’eau de mer, réputée “purifiante”, ne pose pas de problème. Mais les bains prolongés sous le soleil du littoral laissent dans les oreilles des résidus de sel, parfois de sable ou d’algues microscopiques, qui modifient l’équilibre de la flore cutanée. Les piscines, quant à elles, sont souvent riches en chlore ou en désinfectants variés. Ces substances, même bien dosées, assèchent la peau du conduit auditif et peuvent, à terme, provoquer des petites irritations.

Les résidus d’eau salée ou chlorée, s’y attardant quelques minutes ou heures, accélèrent la prolifération des germes. Plus l’oreille reste humide, plus ces agents trouvent le terrain propice pour se multiplier. Des démangeaisons, une sensation de brûlure ou de “bouchon” doivent alerter et conduire à un séchage minutieux.

Astuces de pros et remèdes de grand-mère pour sécher vos oreilles en douceur

Les professionnels recommandent avant tout la douceur et la régularité. Après chaque baignade, le bon geste consiste à pencher la tête sur le côté, à tapoter la zone autour de l’oreille avec une serviette appropriée, puis à laisser l’oreille “respirer” à l’air libre quelques minutes. Certains ajoutent le port d’un bonnet de bain ou d’oreillettes, utiles pour celles et ceux très sujets aux otites estivales.

Côté remèdes familiaux, on entend parfois parler du sèche-cheveux en mode froid, tenu à bonne distance, ou encore quelques gouttes d’huile d’olive (bio, naturellement !) dans le conduit auditif. Ces solutions n’ont rien de magique : elles peuvent soulager ponctuellement, mais ne remplacent jamais le séchage méticuleux et la prévention mécanique par la serviette propre.

Attention aussi à certaines croyances populaires : introduire des objets, souffler fort, ou secouer la tête frénétiquement ne sont jamais recommandés. Une oreille, c’est délicat ; la douceur est votre meilleure alliée.

Ce petit geste qui change tout : adopter une nouvelle routine estivale

Pour prendre soin de ses oreilles pendant les vacances sans y penser, il suffit d’intégrer le geste du séchage à chaque sortie d’eau. Créer un rituel familial ou individuel autour de ce réflexe n’a rien d’artificiel : c’est une garantie de sérénité sans sacrifier la spontanéité des jeux aquatiques ! La serviette, la casquette et la crème solaire… et désormais, un passage minutieux sur les oreilles à prévoir systématiquement.

Anticiper, c’est aussi prévoir ! La trousse estivale idéale comportera une petite serviette en coton doux réservée à cet usage, voire des bouchons spécifiques si l’on est particulièrement sensible (et jamais de coton-tige ou de savon agressif). Quelques compresses jetables pour dépanner, et le tour est joué.

Protéger, prévenir, profiter : récapitulatif des bons réflexes pour un été serein

Pour profiter pleinement de la baignade sans arrière-pensée, un rappel des règles d’or s’impose : séchage attentif et systématique des oreilles avec une serviette propre après chaque session, évitement total du coton-tige, surveillance vigilante de la moindre douleur ou gêne. Prendre le temps, même sous le soleil pressant, de tapoter doucement ses oreilles, c’est s’assurer un été sans otite ni mauvaise surprise.

Légèreté au programme : pas besoin d’artifices, ni de mesures extrêmes. Le retour à une routine simple, l’attention à ses sensations corporelles et l’intégration de nouveaux “petits” rituels permettent de couler des jours paisibles, à la plage comme à la piscine. Et pourquoi ne pas conserver ces bonnes habitudes pour la rentrée, dans l’effervescence du quotidien ? Les oreilles, elles, apprécient la régularité toute l’année !

En définitive, derrière ce geste tout simple se cache peut-être la véritable clé d’un été insouciant et agréable. Faire de cette routine du séchage d’oreilles un réflexe santé essentiel pourrait bien être l’un des meilleurs héritages à transmettre à toutes les générations.

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Phil A.

Moi-même, fondateur de Remèdes-de-grand-mere.com, passionné de sport, de nature et de remèdes naturels, Ma passion dévorante pour les médecines alternatives et les choses simples, m'ont poussées à créer ce site.

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